Lors du Conseil général du 9 juin, le Conseiller communal Alain Jeanneret a répondu à nos questions exposées dans un précédent article. Cette réponse se trouve ici (attention, elle est très longue !).
Tout en appréciant le détail de cette réponse, on ne peut que rester perplexe devant l’insistance du Conseil communal à vouloir introduire une réglementation complexe, coûteuse et anachronique pour les ouvertures dans les toits.
L’approche de M. Jeanneret nous parait celle d’un général dont la stratégie est en retard de deux guerres. Non seulement il voudrait protéger les vieux toits en tuile contre la tendance actuelle positive d’utiliser les combles pour en faire des espaces habitables, mais il semble ignorer les effets de la loi fédérale d’aménagement du territoire de 2014 qui a déréglementé la pose de panneaux solaires sur tous les toits*) en affirmant (art. 18a, dernier alinéa) : “… l’intérêt à l’utilisation de l’énergie solaire sur des constructions existantes ou nouvelles l’emporte en principe sur les aspects esthétiques.”
Alors qu’il est désormais possible de recouvrir les toits avec des panneaux solaires de tout genre sans demander d’autorisation (il faut seulement annoncer le projet), selon notre Conseil communal des simples velux et autres ouvertures vitrées seraient sujets à des limitations strictes et compliquées. Pourtant ces éléments aussi ne servent qu’à amener de la lumière et de l’énergie dans les locaux aménagés dans le combles.
Affaire à suivre …
*) La déréglementation de la pose de panneaux solaires s’applique aussi aux toits d’anciennes localités, seules les installations sur des biens culturels d’importance cantonale ou nationale sont toujours soumises à une autorisation de construire.