Depuis le référendum fiscal de 2013, L’Entente Saint-Blaisoise fait face souvent à des allégations de démagogie de la part de représentants du PLR et du PS, quand nous exprimons l’objectif de baisser la charge fiscale communale.
De fait l’état actuel des finances de notre commune permettrait, sur une base prévisionnelle de 2-3 ans, de baisser la charge fiscale d’au moins 3 points, et ainsi aligner Saint-Blaise avec Milvignes (Colombier–Auvernier–Bôle) qui a le taux le plus bas du canton. On rappelle que les comptes 2015 se sont clôturés avec près d’un million de bénéfice.
On nous dit que par contre que comme le canton va mal, il y aura des reports de charge sur les communes.
Nous n’avons pas ici le but de discuter la politique fiscale cantonale, mais citons quand-même un récent rapport d’un institut de recherche ( mandaté par le canton : http://www.cnci.ch/node/306 ) qui trouve que globalement la gestion publique neuchâteloise (canton-communes confondus) coûte, pour les mêmes prestations, 10% de plus par habitant que la moyenne des cantons suisses. Ceci équivaut à environ 200 millions de frs de dépenses en plus, mais donc aussi de revenus potentiellement indus pour prestataires et bénéficiaires.
Il y a donc bien un problème cantonal, mais ce n’est pas une raison pour que notre commune, dans les limites de ses compétences, ne doive pas contribuer de manière responsable et réfléchie à une baisse de cette fiscalité excessive, et donc à une meilleure efficacité du service public.
Et quant au ″risque″ de reports de charges, s’il s’agissait, comme cela a été le cas dans le passé, d’escamotages inconstitutionnels de la part du canton, cette fois on se battra à la fois sur les plans politique et juridique, si nécessaire jusqu’à la cour de droit public.
