Sous le titre « De l’ambition pour Saint-Blaise », les opposants au référendum écrivaient dans leur dépliant: une société a besoin de projets pour vivre. Qui pourrait être contre? Quel discours rafraîchissant face à celui qui consistait à se lamenter continuellement de la place prépondérante prise par l’Etat et le peu de marge de manouvre des autorités locales. Il semblerait que le référendum ait galvanisé le Conseil communal et une partie du Conseil général, les amenant à sortir de leurs habitudes et à réagir avec détermination. Malgré quelques crispations de la campagne, le référendum a donc constitué un électrochoc bénéfique qui a dynamisé la vie politique locale.
La question qui se pose maintenant est où va-t-on?
Plusieurs projets se tiennent déjà sur notre route: entre autres, la construction du complexe scolaire de Vigner et la fusion des communes. Le succès de ces projets et du bon fonctionnement de la commune dépend largement de notre engagement. Il est à chacun d’entre nous de réfléchir à ce que nous voulons et de mettre nos idées dans la balance pour faire correspondre ces projets au mieux à notre village présent et futur.
Le résultat du référendum invite désormais les autorités et les élus à mettre en place des meilleurs mécanismes de consultation et représentation des intérêts légitimes de la population. Afin que la concertation et la construction du consensus soient à la fois plus démocratiques et efficientes, et mieux en phase avec la réalité et les besoins des habitants de ce qui a été le cas jusqu’ici.
Entre l’idée de l’augmentation des impôts comme seule réponse aux difficultés financières et la menace de couper dans les activités et les subventions, il existe d’autres voies. Depuis le début, tel est le message de l’Entente.
Contrairement à ce que l’on peut croire, la richesse de la commune ne réside pas dans le montant de sa fortune, mais dans le dynamisme de ses élus et leur capacité de porter des projets novateurs au service de la population. Bien entendu, une saine gestion des activités de la commune est une condition requise.
Après le référendum, il faut pouvoir poursuivre le dynamisme qu’il a suscité, non pas dans la division et la dissension, mais dans une concertation respectueuse de la volonté populaire pour réformer la commune et faire aboutir les projets qui nous tiennent à coeur.